Législatives anticipées de 2024 : quels programmes pour l’école ?

Publié le 26 juin 2024 à 10:05

À l'approche des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024, l'article de presse de la Gazette des Communes paru le 21 juin 2024, vous dévoile les propositions des trois principaux partis politiques pour l'école.

Liberté pédagogique et autonomie financière pour la majorité présidentielle

Le président Emmanuel Macron, qui souhaite "rebâtir l'école républicaine", prévoit de poursuivre la politique éducative menée par l'ancien ministre Gabriel Attal, avec un accent sur les savoirs fondamentaux et la répartition des classes en groupes de niveau. Il promet également de renforcer la formation des enseignants, d'améliorer l'orientation des élèves et de redonner plus de liberté pédagogique aux professeurs.

Pour le Rassemblement national, la fin du collège unique

Le Rassemblement national (RN) propose de mettre fin au collège unique en faveur d'un collège modulaire qui orientera plus tôt les élèves vers des filières professionnelles. Le parti prévoit également d'instaurer un examen d'entrée en 6e et de relever le niveau du brevet pour en faire un examen d'orientation post-3e. Le RN souhaite aussi redonner de la liberté aux établissements scolaires, en particulier dans l'éducation prioritaire, et prévoit un contrôle accru du devoir de neutralité des professeurs.

Le Nouveau Front populaire veut une école entièrement gratuite

Le Nouveau Front populaire, qui rassemble les principaux partis de gauche, envisage une grande loi éducation qui prévoit l'abrogation du "choc des savoirs" et la préservation de la liberté pédagogique des enseignants. Le parti souhaite également rendre l'école entièrement gratuite, en commençant par la cantine scolaire, les fournitures, les transports et les activités périscolaires. Il prévoit également de réduire les effectifs des classes à moins de 19 élèves et de renforcer les effectifs de la médecine scolaire. Enfin, le Nouveau Front populaire souhaite créer un service public d'accompagnement des élèves en situation de handicap et moduler les dotations des établissements scolaires en fonction de leur respect d'objectifs de mixité sociale.

Annie FRANCOIS pour le syndicat CFDT INTERCO Section Besançon Ville-CCAS-GBM

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