La fin du Fonds de soutien aux activités périscolaires annoncée pour la rentrée 2024!

Publié le 28 mai 2024 à 15:59

L'annonce de la suppression du Fonds de soutien aux activités périscolaires au 1er septembre 2024 met en danger des acteurs de l'Éducation populaire. Le Réseau français des villes éducatrices (RFVE), le Cnajep et Hexopée disent non.

Contexte:

La disparition du fonds de soutien aux activités périscolaires est une préoccupation majeure pour de nombreuses communes et associations qui dépendent de ce financement pour maintenir leurs services et activités éducatives et récréatives pour les enfants. Ce fonds, mis en place en 2013, a permis de développer et de pérenniser de nombreuses activités périscolaires, mais sa suppression annoncée pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l'offre de services pour les enfants et leurs familles.

Les conséquences de la suppression du fonds de soutien :

La suppression du fonds de soutien aux activités périscolaires pourrait entraîner une réduction, voire une suppression, de nombreux services et activités proposés aux enfants après l'école. Les communes et les associations qui dépendent de ce financement pourraient être contraintes de réduire leur personnel, de fermer des centres d'accueil ou de réduire le nombre d'activités proposées.

Cela aurait des conséquences négatives sur les enfants, qui auraient moins d'occasions de pratiquer des activités éducatives et récréatives, de développer leurs compétences et de socialiser avec leurs pairs. Les familles seraient également touchées, car elles auraient plus de mal à concilier vie professionnelle et vie familiale, en particulier si elles doivent trouver des solutions de garde alternatives pour leurs enfants.

Les inégalités territoriales et sociales renforcées :

La suppression du fonds de soutien aux activités périscolaires pourrait également renforcer les inégalités territoriales et sociales en matière d'accès aux services et aux activités pour les enfants. Les communes les plus riches pourraient être en mesure de maintenir leurs services et activités en utilisant leurs propres ressources, tandis que les communes les plus pauvres pourraient être contraintes de réduire ou de supprimer leurs services.

De même, les familles les plus aisées pourraient être en mesure de payer des services de garde et des activités pour leurs enfants, tandis que les familles les plus modestes pourraient avoir plus de mal à y accéder. Cela pourrait renforcer les inégalités en matière d'éducation et de développement des enfants, et avoir des conséquences à long terme sur leur réussite scolaire et leur insertion professionnelle.

Des solutions pour maintenir les activités périscolaires :

Il est donc essentiel de trouver des solutions pour maintenir les activités périscolaires et éviter une suppression de services pour les enfants et leurs familles. Plusieurs pistes peuvent être envisagées, comme la mise en place de nouveaux fonds de soutien, le développement de partenariats publics-privés, ou encore la mobilisation de bénévoles et de mécènes.

Les communes et les associations peuvent également chercher à diversifier leurs sources de financement, en utilisant par exemple les subventions de la CAF, les aides des conseils départementaux ou régionaux, ou encore les dons de particuliers ou d'entreprises.

 

La suppression du fonds de soutien aux activités périscolaires est une menace réelle pour les services et activités proposés aux enfants après l'école. Il est donc essentiel de trouver des solutions pour maintenir ces services et éviter une réduction ou une suppression de l'offre de services pour les enfants et leurs familles. Les conséquences d'une telle suppression seraient désastreuses, non seulement pour les enfants et les familles, mais aussi pour l'ensemble de la société.

 

Annie FRANCOIS pour le syndicat CFDT INTERCO Section Besançon Ville-CCAS-GBM

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