Faits divers à Besançon: Ce dimanche 25 août, Deux hommes tués par balles.

Publié le 27 août 2024 à 10:24

Ce dimanche 25 août, le quartier de Montrapon à Besançon a été le théâtre d’une violente fusillade. En début d’après-midi, un individu armé a ouvert le feu en pleine rue, faisant deux morts. Les faits se sont déroulés dans la rue de l’Épitaphe, au pied des immeubles du quartier, transformant une journée paisible en un cauchemar sanglant.

Selon les premiers éléments de l’enquête, deux hommes ont été touchés par balles. L’une des victimes a été abattue sur le trottoir,  tandis que la seconde a été atteinte dans un parc situé à une vingtaine de mètres de là. Les secours, rapidement dépêchés sur place après un appel d’urgence à 15h10, n’ont malheureusement pas pu réanimer les victimes, qui sont décédées des suites de leurs blessures.

Un important dispositif de sécurité a été mis en place autour de la scène de crime, tandis que les forces de l’ordre ont entamé les premières investigations pour établir les circonstances exactes de cette fusillade meurtrière. Des experts de la police scientifique ont été mobilisés sur place pour retrouver les douilles et autres éléments de preuve laissés sur les lieux du drame.

Face à l'extrême gravité des faits, l'intersyndicale CFDT / FO / CGT / UNSA / CFTC / SUD a interpellé la collectivité. Les agents travaillant à proximité de la crèche de Montrapon avaient déjà alerté à plusieurs reprises sur des trafics de drogue dans la cour de la crèche et aux abords, mais aucune mesure n'a été prise pour sécuriser l'environnement.

Il a également été constaté que, lors de la reprise de poste au lendemain du drame (lundi matin 26 août), les agents des crèches se sont retrouvés livrés face à eux-mêmes. Aucune cellule psychologique n'a été mise en place pour soutenir les personnes touchées, et les traces du drame sont encore visibles, en aggravant plus la détresse de toute une communauté.

L'absence de soutien de la collectivité est perçue comme un manque de considération pour le bien-être des agents, des parents et surtout des enfants. L’intersyndicale demande instamment la mise en place d'un soutien psychologique immédiat, l'effacement rapide des traces de l'incident, et des mesures pour éradiquer toute activité illégale aux abords de la crèche.

Tout un quartier entier est encore affecté et traumatisé, notamment à l'antenne sociale, où les usagers préfèrent désormais les visites à domicile.

Afin de restaurer la sécurité et la sérénité au sein de la communauté, les membres du F3SCT doivent être informés et impliqués dans les mesures à mettre en œuvre.

 

Annie FRANCOIS CFDT INTERCO Section Besançon Ville-CCAS-GBM 

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.